Les tatouages japonais – Part 5

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Tatouages réalisés par Kalie

Au Japon : Le phénix ou Phoenix « Hou Ou » est un symbole de la royauté japonaise. Le tatouage de phénix japonais symbolise la loyauté, le feu, la justice, l’obéissance et le soleil. Cette conception de tatouage japonais représente l’harmonie et le désaccord. Cette créature mythique est descendue du ciel en temps de paix et s’est enfuie vers son foyer astral en temps de conflit sur Terre. En fait, les tatouages « Hou Ou » symbolisent aussi la nouveauté.

Les tatoueurs Irezumi les représentent avec des cous exceptionnellement longs et des écailles de serpent avec des plumes de paon pour la queue. Esthétiquement, le phénix d’Irezumi ne ressemble pas beaucoup aux oiseaux des tatouages occidentaux. Ils n’étaient pas faits de feu, ils ne renaissaient pas de leurs propres cendres !

De plus, les « phénix japonais » existent depuis bien plus longtemps que leurs homologues à poudre.

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Dans les autres cultures : Le phénix, mot grec voulant dire au sens probable de « rouge sang », est un oiseau mythique, doté d’une grande longévité et caractérisé par son pouvoir de renaître soit de son propre cadavre, soit après s’être consumé dans les flammes. Il symbolise ainsi le cycle de mort et de résurrection. Il est appelé par une périphrase moderne « l’oiseau de feu ».

Appartenant à l’antiquité gréco-romaine, le phénix est plus ou moins comparable à des oiseaux fabuleux de la culture Amérindiennes : l’Oiseau -tonnerre, en Australie : l’Oiseau Minka, en Chine : le Fenghuang, ou en Perse : le Simurgh ou Rokh.

Pour l’historien grec Hérodote, le phénix est originaire de la péninsule arabique et était associé au culte du soleil dans la ville égyptienne d’Héliopolis, où il était vénéré : il le décrivit comme un aigle aux plumes rouges et dorées. Il y a aussi un phénix, qui est aussi grand qu’un aigle. Sa tête est ornée de plumes formant un cône, des caroncules au niveau de sa gorge et son cou est doré. Le reste de son corps est violet, mais sa queue n’est pas violette., son corps est bleu ciel brillant avec des plumes cramoisies éparpillées dessus.

Il est dit qu’il n’y a qu’un seul phénix à la fois, et la durée de vie varie de cinq cents à plusieurs milliers d’années. Il se reproduit de la même manière, quand il sent que sa fin est proche, il construit un nid d’herbes, de cannelle, d’encens et d’autres choses, et y meurt. Un oiseau renaît de ses cendres. Mais la tradition la plus ancienne est moins glamour : dans celle-là, il ressuscite d’entre les morts.

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Les kitsune sont des créatures très intelligentes, immortelles et magiques.

Au Japon, le mot renard désigne les renards, ainsi qu’un personnage du folklore japonais, un esprit surnaturel (yōkai), animal polymorphe.

Le renard est souvent associé au dieu shintoïste « Inari » car il était le messager lorsqu’il est monté au ciel en tant que Fils du ciel. On constate aussi que de nombreux mythes sur le renard ont été retracés presque partout en Asie, comme en Chine, au Vietnam et aussi loin qu’en Inde. Les contes folkloriques chinois parlent d’un renard qui peut avoir jusqu’à neuf queues.

Pourtant, il y a deux classifications communes de kitsune. Les Zenko, littéralement traduit les « bons renards » qui sont des renards célestes bienveillants et associés au dieu Inari et son opposé, les Yako , « les renards des champs » tendent à être espiègles, voire malicieux. 

Le folklore japonais à une attitude positive envers les renards parce qu’ils coexistaient avec les humains dans l’ancien Japon. Selon certaines légendes, ce monstre à neuf queues, bien qu’il soit terrestre, trompait, et imitait les humains pour se moquer d’eux.

Il n’est donc pas surprenant qu’ils aient été sculptés et dessinés sur des estampes japonaises tout au long de la période « Edo », jusqu’à ce qu’ils soient finalement « gravés » dans la peau grâce à la technique traditionnelle d’Irezumi.

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