Les tatouages japonais – Part 3

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La Carpe Koï ou Nishikigoi

La Koi (Nishikigoi) ou carpe Koï, n’est pas une carpe originaire du Japon, mais qui vient de Chine, elle aurait été vue pour la première fois remontant le cours du fleuve Jaune.

En Chine : tous les ans, à la 3e lune, des milliers de carpes quittent la mer et remontent le fleuve Jaune. Battant courageusement des nageoires, contre le courant pour rejoindre la « cascade du Dragon ».
On dit que cette dernière est aussi puissante que les flèches d’une centaine de guerriers. Pour qu’une carpe réussisse cette quête, elle doit affronter de nombreux obstacles, défier les prédateurs, la force du courant, les pêcheurs et de nombreux autres dangers.
Cependant, la plupart des koÏ feront demi-tour avant d’arriver à atteindre cette cascade, car les obstacles étaient trop difficiles.
On dit que pendant 100 ans, elles ont essayé de nager à contre-courant pour arriver à leur but avant que la première y parvienne. Pour cette raison, cette cascade a été appelée la « Porte du Dragon ». La légende raconte que toute carpe qui gravit cette cascade et arrives en haut est destinée à devenir un dragon.

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Au Japon : l’histoire diffère un peu, car celle-ci serait partie d’un lac à la demande des dieux qui lui auraient promis une récompense extraordinaire si elle remplissait cette quête, elle aurait remonté les ruisseaux en affrontant les mêmes dangers et aurait basculé dans la mer à la fin de son périple.
Projeté dans celle-ci, elle aurait eu peur en arrivant dans un espace aussi grand et sombre, entouré d’autres créatures plus grandes qu’elle, on dit qu’elle aurait eu un moment de doute envers les dieux pensant qu’ils l’avaient trompés, mais elle s’est ressaisie et c’est à ce moment que les dieux japonais lui seraient apparus et l’aurait récompensé pour sa persévérance, son courage et sa témérité en lui offrant l’ultime cadeau ; Une perle !!

On peut voir dans les tatouages japonais que le dragon garde dans ses griffes celle-ci, lui donnant donc un rôle de protecteur. Cette Perle étant la représentation de la protection de l’enfant ou de la famille dans cette version….

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Il existe encore une autre version qui nous vient du bouddhisme et de la formule mystique et extatique « Om Mani Padme Hum mani », « le joyau qui satisfait tous les désirs », et la « perle sacrée ». Les Coréens croient généralement que le dragon jaune porte une perle en forme de poire sur son front (tout comme au Japon) et que celle-ci a des propriétés surnaturelles et des pouvoirs de guérison.

Cependant, ce n’est qu’en Chine que ce mystérieux ornement de dragon apparaît en bonne place dans les peintures et les motifs décoratifs. Certains disent qu’à l’origine tous les dragons dignes portaient des perles sous le menton, d’autres que c’était une marque spéciale de rang impérial. Un écrivain du 6ème siècle a soutenu que de telles perles étaient crachées par des dragons et avaient une valeur incommensurable.

Dans la version chinoise, cette perle aurait été créée avec l’aide du Phoenix qui l’aurait taillé à l’aide de son bec et le Dragon à coups de griffes et cela a duré des années puis ils arrivèrent à tailler une perle parfaite.

Il existe encore une autre version qui nous vient du bouddhisme et de la formule mystique et extatique « Om Mani Padme Hum mani », « le joyau qui satisfait tous les désirs », et la « perle sacrée ». Les Coréens croient généralement que le dragon jaune porte une perle en forme de poire sur son front (tout comme au Japon) et que celle-ci a des propriétés surnaturelles et des pouvoirs de guérison.

Cependant, ce n’est qu’en Chine que ce mystérieux ornement de dragon apparaît en bonne place dans les peintures et les motifs décoratifs. Certains disent qu’à l’origine tous les dragons dignes portaient des perles sous le menton, d’autres que c’était une marque spéciale de rang impérial. Un écrivain du 6ème siècle a soutenu que de telles perles étaient crachées par des dragons et avaient une valeur incommensurable.

Dans la version chinoise, cette perle aurait été créée avec l’aide du Phoenix qui l’aurait taillé à l’aide de son bec et le dragon à coups de griffes et cela a duré des années et ils arrivèrent enfin à tailler une perle parfaite.

Les koïs sont des animaux très populaires et vénérés dans les cultures orientales, en particulier au Japon, non seulement pour leurs belles couleurs, mais surtout comme symbole de persévérance. En plus de la fidélité conjugale, la carpe représente également le bien-être général.
Constamment en mouvement, il est considéré comme l’un des poissons les plus forts et les plus énergiques. Elle est interprétée non seulement comme une nage à contre-courant, mais aussi comme un moyen de surmonter l’insuffisance et l’adversité.
Dans la culture japonaise, la fameuse légende d’une carpe se transformant en dragon n’est que symbolique. Dans le folklore japonais, ce poisson d’ornement est associé aux enfants. La Journée des enfants, une fête nationale le 5 mai, est une journée pour honorer les filles et les garçons.

Les couleurs des koi et leurs significations :

Dans le symbolisme japonais, il existe plusieurs types de carpes Koï.
– Si vous aspirez à la santé et à la longévité, adoptez une « Chagoï », une carpe unicolore sans reflet métallique.
– En quête de spiritualité, choisissez la carpe « Utsurimono » noire à taches colorées.
– Si vous voulez de l’argent, alors prenez une carpe koï dorée ou « Yamabuki ».
– Pour l’honneur, préférez la « Tancho » avec sa tâche rouge qui évoque le drapeau japonais.
– La carpe « Benigoï », d’un rouge vif, est le symbole de l’amour passionnel.
– Et un porte-bonheur, je vous conseille la carpe « Kujaku ».

La carpe Koï est un motif de tatouage qui est devenu populaire dans le monde occidental. Les tatouages ​​​​de carpe koÏ sont généralement considérés comme de bon augure et comme un signe de bonne chance. Ce tatouage est également souvent choisi pour représenter la ténacité, la résilience, surmonter les obstacles et ne pas abandonner.

Sa consommation :

Ce poisson est élevé uniquement pour la nourriture. Lors de l’invasion chinoise de l’Asie en 200 après JC, les carpes ont été introduites au Japon et cultivées dans des environnements froids et aquatiques pour leur longévité et leur robustesse. Au 18e siècle, les riziculteurs des hautes terres de la région de Niigata, au nord-ouest du Japon, ont implanté des carpes dans des étangs.

Pour la même raison que toujours, ces régions du Japon sont difficiles d’accès par les routes et les montagnes. L’hiver a dévasté la région pendant près de la moitié de l’année et ils ont pu manger jusqu’à la fin de l’hiver. Tous les agriculteurs de la région ont commencé à élever des carpes et la région est rapidement devenue une zone de production pour les Nishikigoi. Les premières mutations de couleur ont été découvertes au début du 19ᵉ siècle, produisant des koï kaimono rouges, blancs et jaunes. Au bout de ces couleurs, le premier « Kohaki« , une carpe blanche à taches rouges, est né, et le croisement de ce dernier a donné naissance à Sanke, Showa, Utzurimono, Tacho, etc.

Entre-temps, la carpe (fin 19e siècle) fait son apparition en Europe, où une nouvelle race, le dotsu « carpe cuir », fit son apparition. Comme ces poissons sont faciles à écailler, cet avantage a de nouveau été utilisé en cuisine, et le premier Shusui (Asagi Dotu) est apparu.

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