Les différentes techniques de tatouage
En plus de la possibilité de faire des tatouages avec des pigments noir et blanc ou en couleur, il existe de nombreux styles et pratiques différentes. Cette liste n’est pas exhaustive. Cet art est constamment en évolution constante et de nouveaux styles apparaissent régulièrement tous les 5 ans en fonction des nouvelles générations de tatoueurs qui arrivent sur ce marché.
On commencera par celui-ci qui a été très demandé, mais qui a perdu en demande depuis 15 ans, puis viendront les autres styles comme le pointillisme, le whip-shading, le minimaliste, l’ornemental, le réalisme, le semi-réalisme, le polynésien, le old-school, le new-school, le japonais, le celtique, le polynésien, le biomécanique, ignorant tattoo, l’aquarelle, le splashing, Le lettrage traditionnel ou Chicanos.
Tribal : les tatouages de style tribal fournissent des graphiques de ligne épais, les plus courants en noir ou gris. L’inspiration de ces modes provient des symboles rituels originaux ou représentent plus simplement le mode abstrait. Ce style de tatouage est généralement tatoué sur les épaules, autour des bras ou de bracelets autour des avant-bras ou biceps d’hommes et de femmes.
Les motifs « tribaux » comme son nom l’indique a été créé il y a des milliers d’années pour marquer son appartenance à une tribu ou une identité ethnique.
Réaliste ou réalisme : le style réaliste consiste à exécuter des motifs de la manière la plus réaliste qui soit, les plus réussis donnent même l’impression de voir de véritables photos. Les tatouages réalistes les plus courants sont les portraits.
Pour avoir un rendu dans cette technique, il faut une fidélité des traits du sujet qui est essentielle, la finesse et la précision des détails sont donc importants, les meilleurs approcheront l’hyper-réalisme.
Cette technique comme toutes sont souvent copié de mouvement et le réalisme est un mouvement artistique que l’on retrouve aussi la peinture avec des peintres comme Rosa bonheur, Gustave Courbet et bien d’autres.
Cette tendance est Apparu un peu avant la seconde moitié du XIXe siècle. Baudelaire avait invité les peintres, en 1846, à s’inspirer de la vie moderne. Le réalisme est une réaction totale au romantisme, celui-ci s’intéresse à la condition sociale qu’il se doit de représenter au plus juste sans travestir la réalité, on ressent donc beaucoup plus de pessimisme dans le réalisme, car il rejette l’idée de surhomme parfait contrairement à l’individualisme propre aux romantiques.
Dans la technique peinture de l’hyper-réalisme dont le but est de peindre un tableau qui ressemble à une photographie. Le tatoueur ou le meilleur des tatoueurs qui arrive à maitriser cette technique font partie des meilleurs, car en regardant la photo de son tatouage, nous devons nous poser une question : « Est-ce un tatouage ou une photo ? »
Le semi-réalisme : est une technique plutôt qui part d’un dessin contrairement au réalisme ou l’artiste doit avoir une photo de très bonne qualité afin de reproduite à la perfection le thème choisis, il associera plusieurs éléments dans une photocomposition. Le semi-réa n’aura pas de profondeur et sera un peu plus plat dans l’aspect, c’est l’ombrage en noir et gris ou couleur qui donnera un léger volume.
Asiatique : Ce style est évidemment inspiré par l’art asiatique et sa culture. Nous y verrons donc apparaitre leurs monstres et animaux mythiques comme les dragons, carpe koï, dog foo….
Ainsi que tout ce qui a attrait à leur religion comme les Bouddhas, temple…
Le style de dessin est très proche des anciens dessins de Chine et japonais que l’on trouvait sur leurs tentures, paravent et habits. Puis est arrivé le style «Irezumi » totalement différent. Ils sont portés par la mafia japonaise appelée Yakuzas.
Les tatouages sont de très grandes tailles réalisées de manière traditionnelle. Il est donc normal de retrouver juste un animal ou un monstre sur un dos complet.
Les motifs japonais et asiatique ont évidemment une grosse part dans l’art du tatouage, incontournable et magnifique, il peut être tatoué dans toutes les techniques de tatouage, allant du traditionnel jusqu’au dot-work et donnant du bonheur à tous les tatoueurs qui s’éclatent à le revisiter dans tous les sens.
Le Pointillisme : ou l’art du point, appelé aussi « Dot-Work » par les anglophones, cette technique est une succession de point pour créer un motif ou une forme, ce style était utilisé dans les peintures impressionnistes. Cela nous rappelle évidemment les anciennes techniques des débuts quand les machines n’existaient pas et qu’on travaillait avec des aiguilles entourées d’un fils qui servait de réservoir une fois plongé dans l’encre de Chine, donc un travail à la main appelé par les anglophones « handpoke ». Ce style est de plus en plus utilisé par les jeunes tatoueurs.
Le whip shading : cette technique est souvent liée avec du Dot, mais celle-ci consiste en une méthode de fouetté de ligne très fine qui font des petits points dans sa longueur, plus léger qu’un ombrage traditionnel, elle permet de rendre le tatouage plus souple dans ses mouvements.
Le minimaliste : cette technique doit être parfaitement réalisée, car comme son nom l’indique, c’est un projet en petite taille et simple, on est sur des petites formes ou des lignes très pures et donc l’erreur est impossible à concevoir, car elle serait visible tout de suite. C’est donc un style léger qui doit tout offrir au niveau visuel en quelques lignes. On retrouvera dans le minimaliste le One-line ou le Fine-line.
L’ornemental : cette technique est souvent un tatouage pour embellir le corps ou surligné une partie du corps et ses courbes, on crée une forme qui va être comme un bijou sur le corps, soit en graphique type mandala ou en floral-végétal.
L’ignorant tattoo : En faite tout est dit dans cette technique, c’est un dessin très minimaliste souvent un peu enfantin et plus ou moins bien réalisé, les goûts et les couleurs ne se ….. : )
Celtique : le tatouage celtique est évidement aussi un tatouage tribal car issu des coutumes des pays celte et qui est constitué de motifs inspirés de cet art. Il est constitué d’entrelacs et de traits formant un motif en adéquation avec l’esprit des Celtes.
Ce sont des tatouages réalisés en général noir car historiquement il l’était du fait des pigments utilisés.
On aura beaucoup de bracelet celtique constitué de triple spirale ou de nœud marin, de nœud d’amour de triquetra, de triangle et beaucoup de symbole de protection comme bouclier contre le mauvais œil ou pour gagner des batailles ou tatoué aussi comme des symboles de protection pour la famille ou la tribu.
On y mettra aussi beaucoup de runes et les motifs pourront être des corbeaux, des dragons, des marteaux de Thor, des gungnir, les aegishjalmur qui confère à son porteur, puissance et invincibilité et autres sujets issus de la mythologie celtique.
Polynésien : les tatouages de style polynésien sont aussi des tatouages tribaux et qui comme dans toutes les autres civilisations étaient destinés à se protéger contre le mauvais œil, à faire peur à leurs adversaires et à représenter leurs environnements, il est donc constitué d’animaux type requin, tortue, lézards, salamandre, dauphins…
La caractéristique de ces tatouages, c’est que beaucoup d’animaux entrelacé créeront un seul animal, vous pourrez donc avoir une raie Manta et des têtes de dauphins pour constituer ses ailerons, le bas de sa queue pourra être un requin, etc.
Il y a aussi les ornementaux complets pour des bras constitués de forme soit aquatique (les vagues) soit de forme dites « dents de requin ».
Contrairement au polynésien, on a aussi le « marquisien » qui est proche, mais lui sera constitué beaucoup de lignes droites à l’intérieur des formes plutôt que des motifs plus arrondis chez l’autre.
Old-School : ou tatouage « traditionnelle » : les modèles de la vieille école sont mis en œuvre conformément aux principes occidentaux traditionnels.
Ce sera avant tout le tatouage des marins, Bad-boys, prisonniers et autres (dits) marginaux de la société. Les contours sont épais et on utilisera souvent des couleurs très vives, voire flashy comme le jaune, le bleu, le rouge. Les thèmes sont souvent issus des années 50/60. On aura de la pin-up, des hirondelles, des motifs marins, des tigres, beaucoup de rose et tout ce qui attrait à cette époque du rock n’roll.
New-school : la nouvelle école est une version moderne de l’ancien style. Ces tatouages seront tout aussi colorés, mais plus affiné dans les dégradés et donc plus moderne et plus stylisé, donc moins enfantin et mieux réalisé. Une grosse inspiration de la bande dessinée et des personnages imaginaires ou manga trouveront leur nouvelle clientèle avec cette technique.
Biomécanique : les tatouages dits « bioméca » combinent des composants mécaniques (moto-auto-autres) avec de l’organique et du biologique. Le but est de donner aux gens l’impression que le motif est sous la peau donc déchirée et laissant apparaitre les motifs voulus. Il s’agit d’un style de tatouage largement existant dans la communauté cyber-punk, qui est largement inspirée par l’univers de science-fiction et qui donne l’impression d’être ou de ressembler à un cyborg.
Ce type de tatouage doit être réalisé par des spécialistes qui en général font du réalisme pour avoir un parfait rendu sinon on risque de se retrouver avec un « truc » qui ne ressemblera à rien. Cette technique doit avoir beaucoup d’effet d’ombrage pour donne un relief aux éléments sous la peau, on sera donc presque sur une 3D.
Il y a deux techniques, le bio-organic et le cyber-méca ou méta-humain qui lui est orienté vers le type robot donc avec beaucoup de composant métallique et de tissus humains
Aquarelle et éclaboussures : appelé « water color » et « splashing ». L’aquarelle est une technique de tatouage réalisée dans un style aquarelle. Les couleurs vives sont souvent mélangées à des effets de transparence et sont souvent utilisées pour créer des arrière-plans au-dessus de motifs plus réalistes, et les éclaboussures sont une composition abstraite comme le jet d’encre ou la coloration des couleurs. Il faut donc trouver un spécialiste en couleur pour être sûr de pouvoir réaliser ce type de projet et il faut avoir une peau la plus blanche possible pour avoir cet effet d’aquarelle et de transparence de couleur, sinon elle ne se verra pas et ne pourra pas être réalisée. Ces projets sont souvent réalisés avec du graphique ou du minimaliste.
Lettrage traditionnel : un mot, une phrase ou juste une lettre. C’est en général le projet du premier tatouage que les gens font, le tattoo entre copine, pour tester, pour que ça ne soit pas trop voyant, ou pour rendre hommage à quelqu’un, donc très populaire.
Il faudra choisir sa police de caractère avant pour être sûr et ne pas perdre des heures dans le salon de tatouage, pour cela, il y a un site bien connu qui en propose un bon million avec la possibilité de voir la façon de l’écrire dans chaque style.
Il faudra prendre en compte que la taille est importante, ceci pour éviter de se retrouver avec une tache dans les années à venir, car la diffusion d’encre sous la peau va jouer et le tatouage deviendra illisible, une bonne astuce à savoir : comptez le nombre de lettres et d’espaces, puis vous le diviser par deux et ça vous donne la taille en centimètre minimum obligatoire pour le garder parfait. Vous pourrez donc savoir la place qu’il vous faut et la prévoir sur votre corps (surtout pour les grandes phrases ou des chapitres complets d’une chanson ou autres).
Lettrage chicanos : Les tatouages de style chicano sont les motifs qui les distinguent des autres polices de caractère. Ces tatouages tentent de représenter le sentiment de cette culture latino-américaine née à l’étranger. Le style de ces tatouages est imposé par leur authenticité. Ils se spécialisent dans les conceptions à base de lettres qui sont très populaires parmi les amateurs de tatouage en ombrage. On notera que beaucoup de gang de latinos portent ce type de tatouage, on pourra assimiler ce style au yakuzas japonais.
En ce qui concerne les tatouages pour femmes, ils ont un style plus doux et romantique, il y aura des volutes plus stylisées agrémenté de cœur et de petits diamants.
La culture hispano très religieuse verra aussi ses lettrages couplés avec ou sur d’autres motifs type catrina et de tout le folklore autour de la fête des morts.
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